Gaël Fournis, médecin psychiatre et membre fondateur de Dessine-moi la High Tech, nous parles des applications de Réalité Virtuelle en médecine et de l’usage qu’il en est fait par l’association pour améliorer le confort des enfants malades du cancer.


Peux-tu te présenter ?

« Je suis Gaël Fournis, je suis psychiatre à Rennes et l’un des fondateurs de Dessine-moi la High-Tech.« 

Quels sont aujourd’hui les usages de la réalité virtuelle en médecine ?

« Les applications de la réalité virtuelle dans le cadre médical se font à plusieurs étapes, qui vont du diagnostic à la prise en charge à proprement parler, et dans plein de domaines. En psychiatrie en particulier, on s’en sert énormément pour le traitement des troubles anxieux.

Ça permet d’immerger notre patient dans un environnement qui est créé par ordinateur, et donc de l’exposer à certaines situations. Soit à des situations anxiogènes, et on va apprendre à notre patient à contrôler ses émotions. Soit dans des environnements apaisants, pour l’aider à se relaxer, et apprendre des techniques de relaxation. Donc en médecine, on s’en sert de plus en plus, et il y a de plus en plus de travaux de recherche qui s’intéressent à son application dans différentes spécialités, et vraisemblablement c’est efficace. »

Comment Dessine-moi la High-Tech se sert-elle de la réalité virtuelle dans le cadre de ses animations ?

« Dessine-moi la High-Tech se sert de la réalité virtuelle dans un tout autre cadre, qui est celui du divertissement. Le but ici c’est d’immerger le jeune patient dans un environnement virtuel, et donc de l’extraire du cadre hospitalier.

C’est purement divertissant, ça n’a pas aujourd’hui, de volonté thérapeutique, mais ça ne fait aucun doute sur le fait que ça a un intérêt en termes de qualité de vie, de tolérance de l’hospitalisation. On le voit bien lorsqu’on intervient à l’hôpital, non seulement ça attire, ça séduit, mais on voit que sur l’application même de la réalité virtuelle dans ce cadre là on a un intérêt pour les patients. »

Quel est l’intérêt de cette démarche pour les patients ?

« L’autre intérêt de l’usage de la réalité virtuelle dans ce cadre associatif, c’est qu’on va faire découvrir aux jeunes patients et aux soignants l’outil réalité virtuelle et après, eux vont pouvoir le développer dans leurs services, dans des protocoles de recherche, dans des applications thérapeutiques et on peut à mon avis dans le cadre associatif les accompagner dans ce projet là, et les aider à découvrir et les guider aussi pour l’application dans ces protocoles là. »


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